Préparer pour parler
Premier point: techniques pour parler pour un public: le ton, la position corporelle, le regard, l’expression du visage.
Avant tout je veux dire que tant pour comprendre un message oral que pour le transmettre, il faut souligner lìmportance du langage non verbal, car il facilite à la fois la compréhension et l’expression orale, il donne le sens au mots, par les gestes, les mimiques, le regard, la respirations ,les silènes,les voix, les intonations, les rythmes et le débit de parole.
Il est essentiel de le travailler en classe.
À propos du ton, il faut trouver le bon volume, en public il est indispensable de varier les intonations afin de capter l'attention de l’auditoire. Même si controler le débit, il faut donner du mouvement à l'expression en variant les rythmes, en évitant l’uniformité, pour cela, on doit respirer entre les phrases, ménager des pauses pour reprendre le souffle, et utiliser les silences.
La respiration conditionne la bonne émission du son.
En relation á la position corporelle, pour s’exprimer en public, au-delà d’une posture statique, qui se doit d'être stable et rassurante, on peut choisir de se déplacer, pour se rapprocher de ses auditeurs pour capter leur attention. Ces déplacements doivent être mesurés et volontaires et pensés par avance, on doit éviter de faire les cents pas qui dénotent nervosité et agitation.
Le contact visuel (le regard) c’est très important dans la communication par le regard, toutes les expressions, toutes les volontés, tous les sentiments peuvent être transmis.
Il permet de maintenir en éveil l’attention de l’auditoire, de percevoir les réactions du public
Lors d’une prise de parole en public, il faut regarder tout le monde, en évitant de regarder une partie de l’auditoire plus souvent et plus longtemps que l’autre et de rester les yeux plongés dans ses notes.
Par rapport à l’expression du visage: les mimiques peuvent être considérées comme les gestes du visage, elles accompagnent ou non la verbalisation. Elles peuvent être autonomes traduisant alors les états affectifs ressentis. Les six émotions principales du visage sont: la joie, la surprise, le dégoût, la tristesse, la peur, la colère.
Deuxième point: Astuces pour faire l’expression amusante: emploi de l’espace,de soutien audiovisuel .
L’organisation de l’espace dans la salle de cours, est d’abord indispensable afin de faciliter la communication entre les élèves et le professeur mais aussi entre les élèves.
Il existe différentes façons d'organiser l'espace d'une classe en fonction de l'objectif poursuivi à ce moment-là.
En rangées horizontales, lorsque l'enseignant veut garder l'attention des élèves, ou qu'un élève veut faire une présentation; en cercle ou en u, ce qui est recommandé pour un débat par exemple; en petits groupes pour stimuler l'oralité entre eux et sous forme de couloir, pour faire par exemple des jeux oraux de questions et de réponses.
Je considère très important le support visuel dans les présentations faites par les élèves car ils ne se sentent pas si intimidés, puisque l'attention du reste de la classe est également dirigée vers le support visuel et aussi parce l’activité devient plus amusante, que ce soit en utilisant le tableau numérique ou d'autres ressources, j'utilise très souvent le théâtre de marionnettes, le kamishibaï, les mascottes de la classe avec les élèves, les plus petits; le coin télévision et les médias numériques avec les plus âgés. Cela leur permet de pratiquer leurs compétences orales et d'acquérir progressivement une plus grande confiance en eux,
Troisième point:Comment faire face à la timidité, la peur à parler en public...Vous pouvez parler des stratégies ou adaptations que vous utilisez avec vos élèves ayant des difficultés.
L’expression orale est la composante qui pose le plus de problèmes à certains apprenants mal à l’aise en prenant la parole en classe. Notre principale tâche consiste à faire parler les apprenants, c'est-à-dire à favoriser cette prise de parole. La clé c’est en premier lieu de donner confiance en lui même. d' utiliser des activités ludiques qui détendent l’atmosphère entre les apprenants. Il faut commencer pour organiser des conversations à deux ou à trois qui rendent plus facile le dialogue, la prise de parole y étant plus aisée que devant l’ensemble de la classe. Il s’agit ici de sortir de l’interaction enseignant/apprenant en suscitant aussi des interactions apprenant/apprenant et en créant les conditions d’une communication qui minimisent (dans la mesure du possible) tout ce qui inhibe la prise de parole devant les autres.
D’un point de vue méthodologique, il s’agit d’encourager les apprenants à prendre la parole en classe et à valoriser leurs productions : faire des exposés, jeux de rôle, chants, parler spontanément, lecture à haute voix, etc. Ainsi les pratiques de classe se diversifient, que ce soit au niveau de la compréhension ou à celui de la production. On utilise des entretiens, des simulations qui impliquent des résolutions de problème ou des décisions à prendre. On utilise aussi les émissions de radio, les courtes informations flashs, les bulletins météorologiques, le récit, etc.. Dans ce cadre, la lecture à haute voix ou l’oralisation de l’écrit joue également un rôle fondamental dans l’acquisition de la compétence d’expression orale.
Quatrième point: Comment proposez-vous l’activité orale? Racontez la séquence didactique,
si vous utilisez des documents authentiques ou d’autres astuces pour les motiver, etc.
Dans tous mes cours de français, nous suivons une première routine, j'entre dans la classe avec le drapeau français que j'accroche à côté du tableau numérique cela indique que l'on doit essayer autant que possible de communiquer en français.
Ensuite nous chantons la chanson des salutations, nous parlons brièvement des émotions, à continuation les élèves responsables écrivent la date, et l'indiquent sur le calendrier perpétuel que nous avons dans la classe, nous parlons du temps et sur la carte nous avons appendue les élèves qui ont été désignés, collent les figures autocollantes du temps (soleil, nuages, vent, etc)
Ensuite, pour travailler sur les connaissances acquises lors de la session précédente, on joue à un jeu, par exemple passer la balle, je dis: dans ma trousse il y a une gomme, qu'est-ce que il y a dans ta trousse ? et je passe la balle, celui qui la reçoit doit répéter le même mot et ajouter un autre outil scolaire, puis passer la balle à un partenaire et lui poser la même question.
Ce type de jeu les motive beaucoup et ils veulent tous participer, c'est une façon amusante de parler, de mettre en place des structures et d'appliquer les connaissances préalables.
Une fois que le jeu est fini, on commence le nouveau sujet pour lequel je peux utiliser un document authentique ou semi-authentique, un objet, une photo, une question, un jeu, etc. qui sera le point de départ pour éveiller la curiosité et la motivation.
Comme je l'ai déjà expliqué, outre le tableau numérique, que nous utilisons beaucoup, nous avons en classe le coin de la parole, où ils présentent des histoires dans le théâtre de marionnettes, le kamishibaï ou le coin TV où ils présentent des nouvelles, des publicités, la météo, des conseils, etc. selon le sujet que nous traitons en classe
Cinquième point: quelles adaptations faites- vous pour les élèves de NEAE (NEE , enfants intellectuellement précoces )?.
Dans mes cours de français, il y a trois étudiants de NEAE et, compte tenu de la réglementation actuelle, ils sont exemptés de l'aire de français langue seconde, au lieu de quoi ils reçoivent un renforcement dans le domaine de la langue et de la littérature.
Mais dans le cas où ils seraient restés en classe, je travaillerais avec eux sur le même sujet qu'avec le reste du groupe, simplifié en fonction des difficultés qu'ils présentent. Il y a aussi toujours des tâches d'extension disponibles pour les enfants qui sont plus rapides à accomplir les tâches.
Des ressources non numériques nommées dans le podcast pour travailler l'expression orale
Le coin de LA TÉLÉ - TV5 ACTION
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